* 1640 : Au centre de Saint Chély, on trouve une maison ayant l’aspect d’un petit château. On l’appelle d’ailleurs la maison seigneuriale. Elle était la propriété de Marguerite d’Apcher comtesse d’Uzès descendante de la lignée de Guérin d’Apcher.
* 1670 : La maison seigneuriale avec ses deux tourelles et son allure de manoir fut utilisée pour la première fois à usage d’école aux environs de 1670. Elle appartenait à cette époque aux sœurs Miramoines et ceci jusqu’à la révolution de 1791.
* 1813 : Le maire et le prêtre de Saint Chély firent appel à sœur Marie Rivier, et lui demandèrent de fonder un couvent de religieuses enseignantes. Le 4 novembre 1813, la messe y fut célébrée pour l’ouverture des classes.
* 1842 : Sainte Marie devint « Ecole primaire » et elle est habilitée en 1843 à recevoir des pensionnaires.
* 1958 : Construction de l’école maternelle de Bellevue aujourd’hui annexe de Sainte Marie.
L’école Sainte Marie se situe dans le département de la Lozère, et plus précisément dans la petite ville de Saint Chély d’Apcher.
Située au Sud de la France, la Lozère fait partie des cinq départements qui forment la région Languedoc Roussillon. Sa superficie est de 5180 km2 ce qui la place au 73ème rang des départements français.
Sans sommets vertigineux qui chatouillent les nuages, sans basses plaines qui flirtent avec la mer, la Lozère avec environ 1000 m, est le département qui possède l’altitude moyenne la plus élevée de France. Avec ses milliers de sources et de ruisseaux qui serpentent dans les prés, la Lozère est un peu le château d’eau de la France et elle le prouve en alimentant 3 bassins : celui de la Loire par l’Allier, celui du Rhône par le Lech et les Gardons, celui de la Garonne par la Truyère, le lot et le Tarn.
Avec l’arrivée du chemin de fer au siècle dernier, la petite ville est devenue « le centre industriel » de la Lozère. Saint Chély compte un peu plus de 5000 habitants, et son altitude moyenne est de 900 mètres. On nomme les habitants de Saint Chély « les Barrabans ». Cette appellation est liée à l’histoire. En effet, c’est pour perpétuer le souvenir de la charge victorieuse menée en 1362 contre les Anglais par les paysans armés de barres de bois, s’élançant aux cris de « barres en avant ».